Anaëlle Besson © Anaëlle Besson

 

Anaëlle Besson est étudiante en master 2 Cultures de l'écrit et de l'image, en stage du 1er mars au 14 juillet 2023 à la Biblioteca Nazionale Centrale de Rome, en Italie.

Rencontre avec Anaëlle Besson, étudiante de master en stage à la Biblioteca Nazionale Centrale de Rome

  1. Qu’est-ce qui a motivé votre choix de faire une mobilité à l’international ?

J’ai choisi de partir en Italie car ayant privilégié l’italien comme Langue Vivante 1 durant ma scolarité, je me suis beaucoup intéressée à la langue ainsi qu’à la culture italienne. J’ai eu l’occasion de m’y rendre plusieurs fois par le passé et j’avais hâte de vivre une expérience immersive dans le pays. L’Enssib donne la possibilité à ses étudiants d’effectuer leur stage professionnel et les accompagne dans leurs démarches. J’ai vu là une opportunité de concilier mon intérêt pour l’Italie avec une expérience professionnelle qui mettrait en pratique mes connaissances acquises en master CEI.

 

  1. Quelle place cette mobilité prend-elle dans votre projet universitaire ?

Cette mobilité internationale constitue une fabuleuse opportunité d’expérience professionnelle à l’étranger. C’est une manière de me challenger, de pratiquer et d’acquérir des connaissances, mais également de permettre d’affiner mon projet professionnel. J’ai pu découvrir le fonctionnement des bibliothèques italiennes, et notamment le fonctionnement du réseau des bibliothèques nationales. Cela m’a amené à réfléchir sur les similitudes et les différences avec le système français. La mobilité à l’étranger me permet aussi de découvrir le patrimoine culturel romain, et de renforcer mon niveau en italien mais aussi en anglais, puisque l’une de mes missions consiste à résumer en italien des livres anglais afin de compléter des notices.

 

  1. Comment se sont déroulées les procédures de départ et d’accompagnement, à l’Enssib et dans votre structure d’accueil ?

J’ai d’abord pris rendez-vous avec Thomas Chaimbault-Petitjean de la mission Relations Internationales, et je lui ai fait part de mon envie d’effectuer un stage en Italie. J’ai été accompagnée dans le choix d’une structure d’accueil afin de sélectionner des établissements me permettant de faire des activités différentes de celles du stage précédent, et qui soit en accord avec mes projets professionnels. Ayant déjà effectué un stage en bibliothèque territoriale, je me suis tournée vers la Bibliothèque Nationale Centrale de Rome (BNCR) qui est la deuxième bibliothèque nationale italienne. L’Enssib a continué de suivre mes démarches en appuyant mon dossier auprès des établissements et en établissant un contact avec mes tuteurs à l’étranger. Une fois acceptée en stage, il faut alors se mettre d’accord sur mes futures missions de stage, qui doivent faire sens avec notre spécialité de Master, en coopération avec l’établissement d’accueil qui émet ses propres pistes à l’étudiant. De plus, comme mon stage en Italie n’est pas rémunéré, la mission Relations Internationales m’a fait prendre connaissance des aides financières existantes pour les étudiants, et des démarches à suivre pour en faire la demande. J’ai pu ainsi demander et obtenir la bourse Erasmus +. L’accompagnement se poursuit ensuite durant le stage grâce à des échanges avec l’Enssib dès mon arrivée au sein de l’établissement, mais aussi des échanges entre mes tuteurs sur place et mon tuteur à l’Enssib.

 

  1. Quelles furent les sources d’étonnement dans votre mobilité ?

Dès les premiers contacts avec la mission Relations Internationales et mon tuteur à l’Enssib, j’ai été étonnée de la qualité de l’accompagnement qui nous est offerte. Il ne s’agit pas seulement d’une aide pour trouver un établissement d’accueil à l’étranger, mais d’un accompagnement dans toutes les démarches, de la simple projection d’un départ à l’étranger jusqu’à la fin du stage. Toutes les étapes nécessaires avant la signature d’un contrat de stage professionnel ont paru beaucoup plus simples. Lorsque je suis arrivée en Italie, j’ai été surprise d’apprendre que la BNCR avait déjà eu des contacts avec l’Enssib par le passé, et que mon tuteur sur place souhaitait renforcer ces liens préexistants car il en avait gardé un bon souvenir. Il était d’ailleurs fier de me présenter aux équipes de la bibliothèque de par mon lien avec l’Enssib. J’ai enfin été étonnée par l’attention et la patience de mes tuteurs italiens, qui ont pris le temps de répondre à mes interrogations et de me guider dans mon travail, en n’hésitant pas à reformuler leurs phrases quand cela n’était pas clair pour moi. Ils ont su également trouver des missions qui s’accordaient non seulement avec les attendus de mon master, mais aussi avec mon mémoire sur les journaux de tranchées de la Grande Guerre.

 

  1. Des conseils à donner pour des personnes souhaitant partir en mobilité ?

Le stage professionnel à l’étranger peut paraitre effrayant car nous sommes hors de notre zone de confort. Je dirai qu’il ne faut pas avoir peur d’oser partir loin et de se lancer dans une nouvelle aventure à l’étranger. Cela ne peut que donner lieu à une expérience enrichissante d’un point de vue professionnel aussi bien que personnel. L’Enssib donne cette chance à ses étudiants, il faut savoir la saisir.

 

Propos recueillis par Margot Poizot, vacataire aux Relations internationales
Le 22 mai 2023